Le manuscrit

Le manuscrit publié sur ce site est conservé dans le fonds patrimonial de la Médiathèque municipale de Rochefort, sous la cote 78-79. Il se compose de deux volumes de respectivement 371 et 233 feuillets. Le premier volume comprend une préface incomplète puis, dans cet ordre, Les Acarniens, Les Chevaliers, Les Nuées, Les Guêpes, Les femmes à la fête de Cérès ; dans le second La Paix, Les Oiseaux, Lysistrate, Les Grenouilles, L'Assemblée des femmes, Plutus. Les onze pièces, comme l’introduction, présentent des pages avec un corps de texte centré sur la droite, et une marge à gauche. La reliure cache malheureusement la fin des lignes : la lecture du manuscrit se trouve constamment amputée de certains mots, quoique le sens demeure en général compréhensible. À gauche, dans la marge, on lit diverses marques, des notes explicatives à l’encre et des annotations, à l’encre ou au crayon, qui commentent ou corrigent la traduction. La traduction et certaines notes explicatives semblent d’une même main, mais certaines notes sont d’une - ou plusieurs - autres mains. Nous n’avons à ce jour pas pu identifier ces mains.

Le texte grec de la parallélisation

Pour étudier la traduction de Lobineau, nous avons fait le choix de faire figurer en parallèle le texte grec d’Aristophane. Cependant, comme nous ignorons à ce jour quelle(s) édition(s) du texte grec Lobineau avait à sa disposition, nous avons décidé de proposer en regard de sa traduction celui de l’édition de F.W. Hall et W.M. Geldart disponible sur le site Perseus.

L’édition numérique

L’édition numérique de ce manuscrit s’est déroulée en plusieurs temps. Le texte a d’abord été saisi sur traitement de texte, puis il a été encodé dans un langage XML spécifique au projet ; enfin nous sommes passé en XML-TEI.

Structure de l’édition

La structure de l’édition reprend celle du manuscrit. Chaque pièce fait l’objet de fichiers XML séparés et regroupés dans un fichier TEI-Corpus. Le schéma TEI a été élaboré avec l’outil Roma, avec les modules drama et msdescription.

À cela s’ajoutent des structures propres à la TEI et à nos choix de balisage.

La liste des personnages de la pièce, et la petite préface le cas échéant, sont placées dans la balise <front>, et le reste de la pièce dans <body>.

Les noms de personnages ont été balisés avec la balise <name>, sauf dans les didascalies initiales ou de prise de parole ; auquel cas, nous avons utilisé les balises <castItem> pour les premières, et <sp> (ainsi que l'attribut @who pour les secondes.

Les dates sont encodées avec <date>, et les noms de lieux avec <name type="place">.

Enfin, un TEI-Header comporte les méta-données du fichier de la pièce, ainsi que le liste exhaustive des noms de personnes ou personnages servant à réaliser l’index.

Chaque pièce a son index propre.

La parallélisation avec le texte grec utilise également un fichier XML pour chaque texte grec (issus du site Perseus), dans lequel ont été ajoutées des balises <anchor> afin de faire correspondre le texte grec et la pagination du manuscrit.

Normalisation

En ce qui concerne la normalisation du texte : nous n’avons pas repris les retours à la ligne, et nous n’avons donc pas rendu les tirets de césure ;l’orthographe a été préservée et annotée avec la balise <sic> lorsqu’elle pouvait paraître surprenante ;la graphie a été conservée autant que possible, par exemple les & sont conservés ;la ponctuation a été modernisée, des points devenant des virgules et vice-versa.

Diffusion

Le fichier XML de chaque pièce est disponible sur le site, et se télécharge en cliquant sur le logo TEI en haut à droite de la page de la pièce.

Visualisation et fonctionnalités

Les pièces et l’introduction

Le rendu visuel cherche à reproduire le manuscrit. De gauche à droite : le fac-similé de la page du manuscrit numérisée correspondant à la transcription, puis la marge avec les notes et le numéro de la page, et enfin, le corps du texte.

Dans le manuscrit, les notes qui sont signalées par une lettre sont à l’encre : elles font partie du travail de commentaire de l’auteur. Les autres ont été ajoutées par la suite, à l’encre ou au crayon : dans tous les cas, une flèche indique ce qui a été utilisé (en gris le crayon, en noir, l’encre) et permet, en cliquant dessus, de retourner à l’endroit visé dans le texte, appel de note ou signe moins formel.

Nous avons reproduit les phénomènes suivants : les soulignements, les ratures, et les corrections, toujours rendues dans l’interligne supérieure.

Nous avons ajouté des aplats gris pour distinguer les noms de personnages, ainsi qu’un lien pour naviguer entre les occurrences de leur nom dans la pièce et l’index.

Les noms de lieux sont signalés par un aplat jaune pâle.

Le gris foncé, souligné et avec le signe [?] indique les reconstitutions des passages illisibles soit à cause de la graphie, soit à cause de la reliure.

Les index

Les index, propres à chaque pièce, unifient toutes les occurrences balisées d’un personnage grâce à l’attribut @xml:id, et en donnent le compte. Ils sont classés par des catégories (@role) déterminées par la prosopographie qui clôt l’introduction de Dom Lobineau, et complétées par les indications de l’édition critique d’Aristophane d’Alan H. Sommerstein (The comedies of Aristophanes, 11 vol., Warminster, Aris & Phillips, 1980-2001). En cliquant sur un nom, on revient à la pièce avec un outil permettant de naviguer entre les différentes occurrences.

La parallélisation

La parallélisation met en regard les pièces telles que nous les avons transcrites, et le texte grec issu du site Perseus. Ce dernier a été segmenté pour correspondre aux pages de la traduction française de Dom Lobineau.